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Démarche RSE: rétrospective et état des lieux

Cela fait désormais 20 ans que Menegalli a mis en place les prémisses d’une démarche de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE). Au printemps dernier, des étudiants en HEC de l’Université de Lausanne ont établi un diagnostic de situation de Menegalli au regard du développement durable en vue d’une éventuelle éco-certification. Retour sur les temps-forts de cette expérience.

Durant le semestre de printemps 2020, un groupe d’étudiants de la Faculté HEC de l’Université de Lausanne (UNIL) a mené un projet de recherche sur la stratégie de Menegalli au regard du développement durable. Leur objectif était de comprendre les changements à inclure dans le plan d’action 2021-2024 de l’entreprise, à produire une analyse des mesures de développement durable et à dégager des axes d’amélioration. Le but final était l’élaboration d’un plan d’action et de recommandations permettant à notre société de mieux positionner son modèle d’affaires au regard du développement durable.

Historique de la démarche de responsabilité sociétale de l'entreprise 

La vision de le responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) de Menegalli permet de comprendre son engagement en faveur de la durabilité et les défis relevés à ce sujet depuis deux décennies. Rappelons que la première ébauche de démarche RSE initiée par l’entreprise a débuté en 2001, alors que Menegalli décide de formuler de nouvelles recettes de fabrication de détergents certifiés « facilement biodégradables » selon les critères de l’OCDE. À la suite de différentes étapes composées d’un audit, de l’introduction d’une charte de développement durable et de formations visant à sensibiliser ses clients directs – les concierges – à des éco-gestes, en 2018, un audit externe, réalisé par la société PME Durable, analyse la stratégie RSE mise en place entre 2014 et 2017. Les perspectives que ce rapport a mis en évidence ont notamment permis de renforcer la politique d’achat et d’améliorer la gestion des déchets (réduction et tri des emballages en favorisant les produits prêts à l’emploi).

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Sandro et Orlando Menegalli

Un premier pas en direction d'une éco-certification

Afin de cerner au mieux quel est l’état de situation de Menegalli au regard du développement durable, le groupe d’étudiants a complété, avec l’aide d’Orlando Menegalli, l’évaluation B Impact (BIA) en collaboration avec B Lab Switzerland, une organisation qui a pour but d’accompagner les entreprises dans la mise en œuvre de modèles d’affaires durables. Cette évaluation, qui consiste à la première étape en direction du processus de certification « sociale et environnementale » B corp, permet d’analyser l’impact positif de l’entreprise sur les collaborateurs et collaboratrices, la communauté, la clientèle et l’environnement. Les meilleurs scores ont été enregistrés dans le domaine des collaborateurs (58%) et de la communauté (48%) ou de l’environnement (41%), en revanche les résultats étaient plus faibles en matière de gouvernance ou de clientèle.

Il y a encore du pain sur la planche...

Si l’entreprise possède, depuis longtemps, la ferme intention d’orienter son modèle d’affaires en direction de davantage de durabilité, elle se heurte encore à certaines faiblesses. D’après les étudiants, celles-ci sont de quatre ordres :

  • Le manque de politiques, codes et pratiques écrites
    Bien que Menegalli se soucie des questions de durabilité, elle ne formalise pas ses engagements par écrit dans certains domaines (code d’éthique, code d’honneur fournisseurs, manuel destiné au personnel, etc.)
  • Le peu de diversité
    En interne comme à l’externe, la représentativité des femmes est faible. Or, pour une PME de 10 collaborateurs, il est difficile d’attirer des femmes pour des tâches de logistique. De plus, augmenter la représentativité signifierait également remplacer certains postes de travail aujourd’hui occupés par des hommes ou changer de fournisseurs de confiance avec lesquels Menegalli collabore depuis des années – ceci n’est bien évidemment pas envisageable.
  • Le manque de certifications et de programme environnemental
    Si l’entreprise met en œuvre de nombreux changements structurels, il n’y a encore aucune certification qui vienne attester de ses efforts
  • Le manque de suivi et la nécessité de fixer des objectifs spécifique
    Un autre élément qui ressort de l’analyse BIA est le manque de contrôle et de suivi d’indicateurs de Menegalli concernant ses propres émissions de gaz à effet de serre, utilisation de l’énergie et d’eau, pour ne citer que quelques exemples.


L’analyse de ces enjeux a permis aux étudiants de proposer à Menegalli une liste d’engagements potentiels qu’elle pourrait se fixer pour les trois prochaines années. Parmi leurs différentes propositions, Menegalli en a retenu deux à mettre en œuvre en priorité : gérer l’impact du transport des produits et contrôler et assurer le suivi de la consommation des ressources.

Article rédigé par Julia Jeanloz